Visites Conf. 2022
« BOTTICELLI, artiste et designer » – Visioconférence – (*) Expo temporaire au Musée Jacquemart-André du 10 Sept 2021 au 24 Janvier 2022Botticelli immense artiste Florentin, considéré comme « l’enfant chéri des Dieux », à seulement 23 ans, fut l’un des proches de Lorenzo Médicis pour lequel il peignit l’un des plus célèbres tableaux de la Renaissance Italienne : « la naissance de Vénus ». Il fut choisi pour être de ceux qui partirent décorer la chapelle Sixtine de Rome. Mais sa formation auprès d’un orfèvre lui permit également de travailler dans un domaine moins connu du grand public : celui de designer décorant vêtements, meubles ou livres. Cet artiste aux traits sûrs et fins pouvait ainsi s’adapter à tous les supports et répondre aux nombreuses commandes, grâce à un atelier efficace.
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001 BOTTICELLI ARTISTE ET DESIGNER002 SANDRO BOTTICELLI1445 -1510003 FRA LIPPO LIPPI004 MADONE DES GUIDI DE FAENZA 1465005 BOTTICELLI006 LES VERTUS007 LA MADONE AU LIVRE 1482008 TONDO DU MAGNIFICAT009 NATIVITE MYSTIQUE 1501010 ADORATION DES ROIS MAGES011 FUITE EN EGYPTE012 VENUS ET LES GRACES013 VENUS UNE FIGURE CENTRALE014 MARS ET VENUS COFFRE015 CASSONE HISTOIRE D ESTHER016 JUGEMENT DE PÂRIS017 CHASUBLE DETAIL018 TAPISSERIE POUR GUY DE BREDREUIL019 ILLUSTRATION DE LIVRE020 JULIEN de MEDICIS 1478021 SIMONETTA VESPUCCI022 TONDO MAGNIFICAT023 TONDO CARDIFF024 RETABLE DE L-EGLISE DE VOLTERRA025 VIERGE a- L-ENFANT026 JOCCOPPO FOSCHI027 REABLE OFFICES ST MARCO028 ATELIER LE RETOUR DE JUDITH029 ATELIER BOTTICELLI030 SAVONAROLE031 TOMMASO SODERINI032 INTELLECTUELS CONTEMPORAINS DE BOTTICELLI
« PARIS-ATHENES, 1675 -1919, naissance de la Grèce moderne » – exposition Musée du Louvre – 2021marque un double anniversaire : le bicentenaire des débuts de la guerre de Libération de la Grèce, traditionnellement fixés au 25 mars 1821 et, le même mois de la même année, le 1er mars 1821, l’entrée au Louvre de la Vénus de Milo, découverte un an auparavant, en avril 1820. Cette coïncidence des calendriers questionne sur la place particulière de l’art grec antique dans les collections du Louvre et, au-delà, le rôle de la Grèce dans la constitution de l’identité culturelle de l’Europe et de la France. La fascination pour l’antiquité grecque continue pourtant d’occulter la Grèce moderne, dont la naissance en tant que nation au XIXe siècle est déterminée par l’essor de l’archéologie, comme par le néoclassicisme français et allemand.
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001 EXPOSITION PARIS ATHENES002 NAISSANCE DE LA GRECE MODERNE003 VESTIGES004 L’AMBASSADE DE NOINTEL à ATHENES005 EL GRECO006 ICONES GRECQUES007 FAUVEL- COSTUME DU MONT PENTELIQUE008 COSTUMESET COFFRE009 HABIT DE COUR DE MARIE BONAPARTE010 LORD BYRON à MISSOLONGHI011 FRISES DU TEMPLE D EPHAISTOS012 JEUNE GRECQUE AU TOMBEAU DE BOTZARIS013 LES FEMMES SOULIOTES014 LA ROBE OTTOMANE015 CREATION DE LA GRECE MODERNE016 LA GRECE ANTIQUE017 TETES018 STATUES019 ANTIGONE ET POLYNICE LYTRAS020 NIKOLAOS GYZIZ021 MONTPENSIER SUR LES RUINES DU TEMPLE DE JUPITER022 COUPE ATTIQUE023PIXIS ET STATUETTE024 OBJETS ARCHEOLOGIQUES025 SPHINX DES NAXIENS026 CARIATIDES DELPHES027 MOSAIQUE ET FRESQUE028 LOVIOT PARTHENON COUPE TRANSVERSALE029 PEINTRES GRECQUES à PARIS030 LE BAISER031 LE BUTIN032 LE JEUNE K
« BAUDELAIRE, la modernité mélancolique » à la BNF (à l’occasion du bicentenaire de sa naissance) – Tout en embrassant les divers aspects de l’œuvre de Baudelaire, c’est à son univers poétique que cette exposition est avant tout consacrée. Elle présente les figures qui le protègent, les thèmes qui l’organisent, les images qui le hantent. Autour de cette œuvre poétique qui a changé le destin de la poésie, le parcours rassemble manuscrits, éditions imprimées, œuvres graphiques et picturales.
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001 EXPOSITION BAUDELAIRE002 LA MODERNITE MELANCOLIQUE003 BAUDELAIRE ET MANET004 LES DOMICILES DE BAUDELAIRE005 BAUDELAIRE ET HAMLET006 GRAVURES HAMLET HEROS ROMANTIQUE007 LES PARENTS DE CHARLES BAUDELAIRE008 COURBET HOMME EN BLOUSE009 ODILON REDON SATAN010 MENDIANTE ROUSSE EMILE DEROY -1-011 POEME L’ALBATROS012 LES PARADIS ARTIFICIELS013 FEMMES DAMNEES014 EAUX FORTES SUR PARIS015 LETTRE à Mme AUPICK016 AUTOPORTRAIT BAUDELAIRE017 RODIN018 EPREUVES019 BON à TIRER020 LES FLEURS DU MAL -1-021 LE FIGARO022 PORTRAIT APPOLINIE SAVATIER023 VOYAGE à BORD DU PAQUEBOT DES MERS DU SUD024 BAUDELAIRE PAR NADAR025 PROJETS DU FRONTISPICE DES FLEURS DU MAL026 MEDEE EUGENE DELACROIX027 AUTOPORTRAIT EN HAMLET DELACROIX028 DELACROIX ETUDES029 COURBET PORTRAIT de BAUDELAIRE030 BALZAC PAR NADAR031 BAUDELAIRE par NADAR032 BEAUDELAIRE DERRIERE LE RIDEAU
La Monnaie de Paris (Napoléon pour le meilleur et pour l’Empire)
La Monnaie de Paris : « Sur les pas de Napoléon, pour le meilleur et pour l’Empire En 1803, Bonaparte lance une réforme monétaire pour offrir aux citoyens un moyen de paiement stable, le franc germinal, après des années de crise financière. Son effigie est alors choisie comme image pour figurer sur cette nouvelle monnaie. C’est le graveur Denon, devenu directeur de la Monnaie des Médailles, qui orchestre alors la mise en scène de la propagande de Napoléon Ier par l’image, en racontant sur les médailles, victoires et grands actes de gouvernance de l’Empereur, comme la Bataille d’Austerlitz. Médailles qui sont les vecteurs de communication particulièrement efficace, pour édifier son pouvoir et sa gloire.
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001 MUSEE DE LA MONNAIE DE PARIS002 COUR DE LA MERIDIENNE003 COUR D’HONNEUR004 BOUTIQUE DU MUSEE005 BALANCIER DIT D’AUSTERLITZ 1810006 LA FONDERIE D’ART007 QUELQUES ETAPES DES FONDEURS008 QUELQUES ETAPES DES FONDEURS009 COULEE DE METAL010 ESSAIS PIECES011 LES METAUX012 LES METAUX013 LES METAUX014 INSTRUMENTS015 TABLEAU PERIODIQUE DES ELEMENTS016 LE METIER DE PATINEUR017 LE TOUR à REDURE LA MONNAIE018 BILLOT COINS ET MARTEAU DE FRAPPE019 BALANCIER DIT DE BREZIN020 MONNAYE EN VIROLE BRISEE021 BALANCE TRIEUSE022 MATRICES023 FRANC et EURO024 LA CROIX DE LA LEGION D’HONNEUR025 NAPOLEON UNE ICONE EN CONSTRUCTION026 CAMPAGNE D’EGYPTE027 PIECES A L’EFFIGIE DE NAPOLEON IER028 MEDAILLER ITALIEN DE NAPOLEON IER029 CREATION POUR NAPOLEON IER030 FONDATION NAPOLEON031 A LA GLOIRE DE NAPOLEON IER032 TRESOR DE HUE UN BUTIN DE GUERRE
« Gérard Philipe » – Commémoration du 100ème anniversaire de sa naissance – Visioconférence – Gérard Philipe n’est pas que l’acteur à la renommée mondiale qui interpréta, entre autres rôles, «Fanfan la Tulipe » de Christian-Jaque, Julien Sorel dans “Le rouge et le noir” de Claude Autant-Lara ou encore son personnage d’alcoolique dans “Les orgueilleux” d’Yves Allégret… Il fut aussi – et peut- être surtout – un acteur dans la cité. En effet, suite à son engagement politique il avait pris la direction du Syndicat français des acteurs et créa le statut d’intermittent du spectacle. Indissociable de l’aventure du Théâtre national populaire, il porta les textes classiques jusque dans les usines de la région parisienne.
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001 GERARD PHILIPPE UNE STAR ENGAGEE002 GERARD PHILIPPE 1922 – 1959003 PHOTO de CLASSE CHEZ LES MARISTES004 LE TRIO MERE ET FILS005 SES PARENTS ET SON FRERE006 SA MERE LUI TIRE LES CARTES007 DANIÈLE DELORME008 ANDRE ROUSSIN009 SON EPOUSE ANNE ET LEURSENFANTS010 UNE SEMAINE à AVIGNON011 RAMATUELLE012 ACTEUR ET SYNDICALISTE013 L APPEL DE STOCKOLM014 LA TROUPE DU TNP015 AFFICHE DE MR RIPOIS016 LE DIABLE AU CORPS017 LE ROUGE ET LE NOIR018 LES ORGUEILLEUX019 LES LIAISONS DANGEREUSES020 SODOME ET GOMORRHE GIRAUDOUX021 CALIGULA022 L’IDIOT de TOLSTOÏ023 LES EPIPHANIES024 FANFAN LA TULIPE025 DISTRIBUTION D’AUTOGRAPHES026 GERARD PHILIPE REALISATEUR027 NEW YORK028 GERARD PHILIPPE RACONTE…029 ANNE PHILIPPE LE TEMPS D’UN SOUPIR030 JERÔME GARCIN
Louis PASTEUR – Commémoration bicentenaire de sa naissance- En VisioconférenceLouis Pasteur, chimiste de formation est à l’origine des plus formidables révolutions du 19ème siècle, dans les domaines de la biologie, de l’agriculture, de la médecine ou encore de l’hygiène. Sa vie, émaillée de découvertes révolutionnaires, est aussi marquée par plusieurs drames qui ont contribué à motiver sa soif de comprendre les maladies de son époque. Infatigable et passionné, il n’a pas hésité à traverser la France pour aller au bout de ses théories ou pour résoudre les problèmes agricoles et industriels posés par les maladies infectieuses.Mais c’est surtout avec le vaccin contre la rage qu’il entre pour toujours dans la liste des grands.
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001 LOUIS PASTEUR1822-1895002 LES PARENTS de LOUIS PASTEUR003 ARBOIS MAISON de LOUIS PASTEUR004 LOUIS PASTEUR JEUNE FAIT DES PASTELS005 ANTOINE JEROME BALARD006 LOUIS PASTEUR UNIVERSITE STRASBOURG007 LA FAMILLE008 JEAN BAPTISTE BIOT009 LES CRITAUX TARTRIQUES010 INSTITUT PASTEURLILLE011 LOUIS PASTEUR SUR LA MER de GLACE012 LA FERMENTATION013 ETUDES FERMENTATION DU VIN014 LABORATOIRE de PASTEUR RUE D’ULM015 MALADIES DU VER à SOIE016 SAINTE BEUVE017 BACILLE du CHOLERA des POULES018 PASTEUR VACCINE LE MOUTON019 KOCH BACILLE de la TUBERCULOSE020 EMILE ROUX LA DIPHTERIE021 LOUIS PASTEURETUDIE DE LA RAGE022 JOSEPH MEISTER GUERI de LA RAGE023LA VACCINATION024 INSTITUT PASTEUR au VIETNAM025 PASTEUR MOQUÉ CARRICATURÉ026 OBSEQUES de LOUIS PASTEUR
« Louis BLERIOT » – Commémoration du 150ème anniversaire de sa naissance – Blériot est né le 1er juillet 1872 à Cambrai (mort le 1er aout 1936 à Paris et enterré au cimetière des Gonards à Versailles). L’année 2022 est l’occasion de revenir sur une figure singulière de l’histoire de l’aéronautique. Après une formation d’ingénieur à l’Ecole Centrale Paris (promotion 1895), le jeune homme séduisant et audacieux parie sur le succès de l’industrie automobile. Constructeur de lanternes d’automobiles (les phares à acétylène), il gagne très bien sa vie. Inventeur passionné, il dépose des centaines de brevets d’inventions (dont celui du « manche à balai » (ou « cloche Blériot » en 1907), construit des motocyclettes et des chars à voile… Mais c’est l’aviation naissante qui le passionne en découvrant l’Eole de Clément Ader.
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001 LOUIS BLERIOT 1872 1936002 LOUIS BLERIOT CENTRALIEN003 LOUIS BLERIOT et SA FAMILLE004 ENTREPRISE LOUIS BLERIOT ECLAIREURS005 NADAR006 LOUIS BLERIOT INGENIEUR ET INDUSTRIEL007 USINE BLERIOT SURESNES008 BLERIOT AERONAUTIQUE009 AVIONS BLERIOT010 MOQUERIE DE SES CONTEMPORAINS011 GABRIEL VOISIN012 FRERES WRIGHT013 LE MONOPLANBLERIOT014 AVION ADLER015 ROBERT ESNAULT PELTERIE016 GNOME OMEGA017 BLERIOT 11018 ANZANI019 HUBERT LATHAM020 PECHEURS REGARDANT BLERIOT021 LOUIS BLERIOT TRAVERSE LA MANCHE022 LOUIS BLERIOT OVATIONNÉ023 CEREMONIE AUX ARTS ET METIERS024 PREMIER SALON AERONAUTIQUE 1909025 ADOLPHE PEGOUD026 ECOLES D’AVIATION BLERIOT027 LE JOSEPH LE BRIX028 HYDRAVION BLERIOT 5190029 CHARLES LINDBERGH030 GRANDS AVIATEURS031 LE PETIT-FILS de LOUIS BLERIOT
« Le monde de Steve Mc Curry » – Exposition au Musée Maillol – Ce fut une plongée fascinante dans la vision du monde du photographe américain de 72 ans qui, en plus de 150 photos sélectionnées et imprimées en grand format, a partagé son univers d’émotions et d’expériences issues de ses voyages et de ses 40 années de carrière.D’emblée nous sommes saisis par les regards des sujets qui semblent nous parler, tel en Afghanistan : le mineur épuisé couvert de charbon, dont le premier geste est de fumer une cigarette en défiant ses poumons endommagés, ou le jeune écolier aux yeux écarquillés tout étonné d’avoir bien compris ou encore la jeune fille aux yeux verts à l’affiche de l’exposition … à Kaboul : les 7 gamins tassés dans le coffre d’une vieille Chevrolet ou encore au Yemen le regard apeuré du petit garçon entouré de ses grands-parents qui enfoui sa main dans celle protectrice de son aïeule.
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001 AFFICHE002 KUNAR AFGHANISTAN 1980003 NURISTAN AFGHANISTAN 1980004 KABOUL AFGHANISTAN 1992005 POL E KHOMERI AFGHANISTAN 2002006 KABOUL AFGHANISTAN 2003007 KABOUL AFGHANISTAN 1995008 BAMIYAN AFGHANISTAN 2007009 BAND-I-AMIR AFGHANISTAN 2007010 KABOUL AFGHANISTAN 1992011 AFGHANISTAN012 REFUGIEE AFGHANE PAKISTAN 1984013 ABANAHERI INDE 2016014 INDE LA MOUSSON015 SRINAGHAR CASHEMIRE 1996016 JODPHUR INDE 2007017 MOUSSON INDE018 UTTAR PRADESH INDE 1983019 MUMBAI INDE 1983020 RAJASTHAN INDE 1996021 BIRMANIE022 TIBET 1989 – 2000023 ANGKOR CAMBODEGE 2000024 CAMBODGE025 ZHENGZHOU CHINE026 YAMANOUCHI JAPON 2018027 PETRA JORDANIE 2019028 YEMEN029 WADI HADHRAMAUT YEMEN 1999030 BEYROUTH LIBAN 1982031 BEYROUTH LIBAN 1982032 KOWEIT 1991033 TOMBOUCTOU MALI 1996034 VALLEE DE L’OMO ETHIOPIE 2012035 MADAGASCAR 2019036 YANESHA PEROU 2004
« Marcel PROUST, un roman parisien » le 25 Mars et 1er Avril – Exposition au Musée Carnavalet, 15 participantsMarcel Proust naît le 10 juillet 1871 dans le 16ème arrondissement de Paris, pendant le siège de la ville. Scolarisé au Lycée Condorcet (9ème), il étudie ensuite à la Sorbonne (Paris 5ème). PARIS forme le cadre quasi exclusif de sa vie. Hormis quelques voyages, l’existence de l’écrivain se déroule essentiellement sur la Rive Droite de la Seine.Issu d’une famille aisée et cultivée (son père est professeur de médecine à Paris), Marcel Proust est un enfant de santé fragile, et il a toute sa vie de graves difficultés respiratoires causées par l’asthme. Très jeune, il fréquente l’aristocratie et la bourgeoisie parisienne, les salons, les restaurants, les cafés concerts où il rencontre artistes et écrivains, ce qui lui vaut une réputation de dilettante mondain.Profitant de sa fortune, il n’a pas d’emploi et entreprend en 1895 un roman qui reste à l’état de fragments (publiés en 1952, à titre posthume, sous le titre Jean Santeuil).
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001 MARCEL PROUST UN ROMAN PARISIEN002 LES PARENTS de MARCEL PROUST003 MANUFACTURE DES PARENTS DE MME PROUST004 MARCEL PROUST LE PARISIEN005 LE PARIS de MARCEL PROUST006 PROMENOIR AVENUE DU BOIS de BOULOGNE007 SORTIE du LYCEE CONDORCET008 MARCEL PROUST et SES AMIS009 GASTON CALMETTE010 LE THEÂTRE011 L’AVENUE de L’OPERA CAMILLE PISSARO012 RECUEIL de POEMES de MARCEL PROUST013 MADELEINE LEMAIRE PEIGNANT DANS SON ATELIER014 DEUX AMIS015 VUE DE LA GRANDE GALERIE MUSEE DU LOUVRE016 UN DUEL EN MIROIR017 PORTRAIT de ROBERT de MONTESQUIOU018 UNE CHANSON de GILBERT dans le SALON de Mme LEMAIRE019 LE BALCON020 PLACE DE LA CONCORDE021 LE DREYFUSISME PROUSTIEN022 LA CRUE DE 1910 à PARIS023 LA COMTESSE GREFFULHE024 LES TOITS de PARIS CAILLEBOTTE025 CHAMBRE DE MARCEL PROUST026 LES PAPEROLLES de MARCEL PROUST027 CELESTE ALBARET028 LA PROMENADE AUX CHAMPS ELYSEES JEAN BERAUD029 UNE SOIREE AU PRE CATELAN EN 1909030 UNE SOIREE en 1878 de BERAUD031 ANCIEN PALAIS DU TROCADERO
« Thierry MUGLER, Couturissime ! » – Exposition du 15 Avril au Musée des Arts Décoratifs – 12 participantsThierry Mugler est décédé le 23 janvier 2022, clin d’œil du destin pour celui qui refusait qu’une exposition lui soit consacrée, car « les rétrospectives sont pour les morts… » disait-il..Homme discret, obsédé par son corps, comme celui des autres qu’il n’a cessé de métamorphoser, il est le couturier des années 1990, imposant un style de « Working-Girl » aux femmes, à la fois vulnérables et dominatrices, guerrières et sexy, avec l’utilisation de nouvelles matières, comme le latex ou le métal !L’exposition qui présente ses créations de 1974 à 2003 s’applique aussi à montrer ses nombreux talents dans le monde de la photo, du parfum, de la mise en scène, ou de la réalisation.Un second souffle, fin des années 2000, en avait fait un ami des nouvelles stars américaines (Beyonce, Kardashian) qui le portaient aux nues, et remettaient ses robes emblématiques…Plein de projets à venir… ceux-ci se sont vus stopper net par son départ inattendu.
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001 THIERRY MUGLER COUTURISSIME002 COLLECTION LA CHIMERE 1997/1998003 COLLECTION INSECTE 1997/1998004 COLLECTION HIVER CAPITONS005 COLLECTION HIVER DES ANGES 1984-1985006 COLLECTION LES TRANCHES 1999007 COLLECTION UNE SECONDE PEAU008 TABLEAU PHOTO de PIERRE ET GILLES009 MONDE AQUATIQUE LES ATLANTES 1989010 COSTUME POUR LE SPECTACLE DU CIRQUE DU SOLEIL011 TAILLEUR EN CAOUTCHOUC EFFET PNEU012 BUSTIER BUICK013 COUTURE GYNOIDE ET FUTURISTE014 COLLECTION LES MEDUSES 1990-2000015 PARFUM ANGEL de THIERRY MUGLER016 ROBE CAPE EN MOUSSELINE DE SOIE ET CRISTAUX017 AUDACIEUX018 LE CORPS AU SERVICE DE LA CREATION019 COLLECTION RITZ 1992/1993020 CREATIVITE021 LA COLLECTION LA CHIMERE022 COLLECTION JEU DE PAUME1998023 COLLECTION LES COW BOYS 1992024 BURGER SERVI EN GUEPIERE ET GANTS A PAMPILLES025 ROBE VENUS COLLECTION 1995/1996026 METAL ET STRASS027 DAVID BOWIE TOURNAGE CLIP VEDEO028 DIANE DUFRESNE029 COSTUME POUR LE SPECTACLE THE WILD 2014030 COSTUMES LADY MACBETH
« Le MACHU PICCHU et les Trésors du Pérou », exposition à La Cité de l’Architecture et du Patrimoine, le 30 Mai 2022 : 21 participants Le Machu Picchu… construit aux alentours de 1450 et culminant à plus de 2450 mètres, est resté caché pendant 500 ans… jusqu’à ce qu’il soit découvert en 1911 par Hiram Bingham, historien à l’Université de Yale.Site exceptionnel classé au patrimoine mondial de l’Unesco ! Sa seule évocation éveille en nous les images de la cordillère des Andes, la forêt luxuriante du Pérou, la mystérieuse cité perchée au-dessus des nuages qui représente le symbole éternel de l’empire Inca.
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001 MACU PICCHU ET LES TRESORS DU PEROU002 LES CIVILISATIONS ANDINES PRECOLOMBIENNES003 CEREMONIE RITUELLE004 DIVERSES REPRÉSENTATIONS D’AI APAEC (ART MOCHE)005 ETENDARDDE PLUMES DE GUACAMAYO006 ECHELONS AVEC SYMBOLE DE LA SPIRALE007 BOUCLES D’OREILLES AVEC MOTIFS DE SPIRALES008 CERAMIQUE ET ORNEMENT DE NEZ009 ECHANGE ENTRE LE MONDE D’EN BAS ET LE COSMOS010 LES OISEAUX REPRESENTENT LE MONDE SUPERIEUR011 LES FELINS PREDATEURS DU MONDE TERRESTRE012 ANIMAL LUNAIRE RAMPANT013 LE SERPENT SYMBOLE D’EN BAS014 TRANSFORMATION CHAMANIQUE015 COLLIER AVEC GOUTTE CRISTALINE016 BOUCLES D’OREILLES DECOR LEZARD017 L’EPOPEE MYTHOLOGIQUE D’ AI APAEC018 MOSAIQUE DE L’OISEAU GUERRIER019 AI APAEC EN CRABE020 AI APAEC EN POSSON-GLOBE021 AI APAEC022 PARTIE SUPERIEURE DE SCEPTRE FORME EPIS DE MAIS023 BOL CEREMONIEL BIMETALLIQUE024 CHASSEUR AVEC OFFRANDE DE DAIM025 PASSAGE D’UN INFRAMONDE à L’AUTRE026 MASQUES FUNERAIRES REPRESENTANT AI APAEC027 GOBELETS CEREMONIELS KEO028 BIJOUX MOCHICA029 COIFFE FRONTALE AVEC FELIN ET CONDORS030 SCULPTURE REPRESENTANT UN ANCETRE031 TENUE FUNERAIRE032 QUIPU INCA
MOLIERE, le jeu du Vrai et du Faux à La BNF Site Richelieu le 25 novembre 2022
La Bibliothèque Nationale de France (le Site Soubise, qui vient d’être rénové), nous ouvre ses portes pour célébrer le 400ème anniversaire de la naissance de MOLIERE– de son vrai nom Jean-Baptiste POQUELIN (néà Paris et baptisé à l’Eglise St Eustachele 15 janvier 1622).
Occasion de mieux connaître l’auteur majeur de la littérature française, un poète, comédien et
dramaturge qui a donné son nom à la langue française, en la qualifiant de « langue de Molière ».
Ses œuvres ont été lues, étudiées et jouées. Les personnages de ses pièces, devenus des figures de la nature humaine dans lesquelles les caractères se reconnaissent et deviennent universels…
Citons : Tartuffe personnifie l’hypocrisie, Harpagon, l’avarice……
Aujourd’hui encore, il reste un incontestable Ambassadeur de la culture française dans le monde.
Admiré, envié, souvent copié ou attaqué par ses détracteurs, détesté parfois, sa célébrité a alimenté des réinventions de sa biographie, construites dès son vivant.
L’exposition veut donc démêler « le vrai du faux » de la légende du personnage.
SA MORT.
Un tableau le présente gisant mourant dans son lit : Vrai.
Quand il meurt le 17 février 1673, à 51 ans, il est atteint d’une affection broncho-pulmonaire qui fit bien des victimes cet hiver-là, à Paris.
La légende dit qu’il est mort sur scène assis sur son fauteuil : Faux.
Il décède le soir chez lui, Rue de Richelieu à Paris, après avoir joué sur scène la 4ème représentation du rôle-titre du « Malade Imaginaire » ; le fauteuil est bien le sien.
Deux religieuses l’accompagnent de leurs prières : Faux.
Ce sont ses proches qui l’entourent. Il n’a pas pu obtenir les derniers sacrements car il n’a pas pu renoncer à sa profession, condition indispensable pour cela.
Il fut enterré clandestinement : Faux.
Il a bien bénéficié d’une cérémonie religieuse menée par huit prêtres et a été enseveli au cimetière de la Chapelle Saint-Joseph avec une épitaphe de Jean de La Fontaine.
Ses restes furent exhumés et transférés au Père-Lachaise : Vrai.
Les autorités révolutionnaires, désireuses d’honorer les cendres des grands hommes,firent exhumer les restes présumés de Molière et ceux de La Fontaine (qui reposait dans le même lieu), puis transférer les dépouilles le 6 juillet 1792au « Musée des monument français ». C’est le 2 mai 1817 que les cercueils furent transportés au cimetière-du Père-Lachaise où ils reçurent leur place définitive, côte à côte.
SES MANUSCRITS, SES LETTRES ?
Seules les signatures autographes au bas des actes notariés qui ont ponctué sa vie, donnent une trace
tangible de son écriture.
En revanche, les notes consignées avec minutie et précision dans ses REGISTRES par LAGRANGE,
un excellent comédien, membre de la troupe, que le PATRON d’ENTREPRISE qu’était Molière tenait
en haute estime, sont sources d’informations exclusives sur le quotidien du groupe d’artistes, les
pièces jouées, les recettes… Par exemple on y apprend que les comédiens percevaient le même
salaire, sans distinction de l’importance du rôle joué ! En outre le document permet de suivre dans le
détail le répertoire joué par Molière à partir de 1659.
MOLIERE, était-il MALADE ? ou UN MALADE IMAGINAIRE ? Faux
La pièce à succès n’est pas autobiographique. Il n’est pas un hypocondriaque ! Il a une santé robuste.
A propos de la pièce, une anecdote qui fut un scandale nous est livrée: la pièce n’était pas écrite pour
être lue, mais faite pour être jouée ! Face à l’accueil enthousiaste du public, elle a été écrite et publiée,
sans l’accord de Molière, par un éditeur qui avait soudoyé un spectateur. L’affaire, portée en justice,
est jugée au bénéfice de Molière. Résultat : une publicité remarquable et inattendue ! et une édition
sauvage qui a permis aussi, la description exceptionnelle des scènes, des décors, mobiliers et
costumes… !
MOLIERE, ANTICLERICAL ? Faux
Ayant dépeint le paroxysme de l’hypocrisie clérical, il a su en atténuer les traits.
SA JEUNESSE, SA VIE, SES RENCONTRES, SA NOTORIETE
On le dit, artiste désargenté, endetté : Faux.
Ses parents et grands-parents maternels et paternels sont des bourgeois cossus. Son père, marchand
tapissier, rachètera à son frère cadet« un office de tapissier valet de chambre du Roi ». Un de ses
oncles collabore à la musique des ballets de cour et est nommé en 1654 compositeur de la musique des
« Vingt-Quatre Violons du Roi ». Il jouera les comédies ballets de son neveu Molière.
Le jeune Jean-Baptiste aurait fait des études de philosophie et de droit pour être avocat. En 1643, il
renonce à la survivance de la charge de son père auprès du Roi (office de tapissier de la maison du
roi)qui est reprise par son frère cadet, et reçoit un important acompte sur l’héritage de sa mère, qui le
rend indépendant : il a 21 ans.
La même année par devant notaire il s’associe avec neuf camarades (parmi lesquels Joseph,
Madeleine et Geneviève Béjart) pour constituer une troupe de comédiens sous le nom de « l’Illustre
Théâtre ». Il s’y engage sous forme de contrat à y tenir les rôles de héros tragiques aux côtés de
Madeleine Béjart de 4 ans son aînée. Ce sera la 3ème troupe permanente à Paris, les deux autres
étant :« les Grands comédiens de l’Ecole de Bourgogne » et « Les petits comédiens du Marais ».
Les comédiens louent « le Jeu de Paume », « dit-des Métayers ».
C’est en 1644, 1 an plus tard, qu’il prend pour la première fois le nom de « Molière » : ce sera son
nom de scène et d’auteur…
Ses rencontres, ses appuis :
En 1653, au cours d’une tournée dans l’ouest de la France,il rencontre Armand de Bourbon, Prince de
Conti. Une étroite collaboration intellectuelle se nouera entre le prince et le comédien. Il compose un
certain nombre de farces et s’essaie à la commedia dell’arte.
En 1658, Molière et ses camarades sont agréés par Philippe d’Orléans, dit « Monsieur », frère unique
du Roi, qui leur accorde sa protection. Ils se produisent au Louvre devant Louis XIV, Anne
d’Autriche, Mazarin et les comédiens de l’Ecole de Bourgogne. Ala suite de cet examen réussi, « la
salle de théâtre du Petit-Bourbon », vaste et bien équipée est mise à leur disposition.
La notoriété de la troupe est établie. Les portraits de Molière sont réalisés, de son vivant par Nicolas et
Pierre Mignard, dans le rôle de César (pour la mort de Pompée de Corneille), ou en tenue de ville.
Des statues le représentent également, assis pausant en auteur,ouen buste (réalisés par Houdon).
Le 18 novembre1659, Molière fait représenter une nouvelle pièce : « les Précieuses ridicules » dans
laquelle il joue le rôle du valet Mascarille. Une satire féroce du snobisme et du jargon de certains
salons parisiens en vogue. Un vif succès ! Le sujet est copié et repris. Molière fait imprimer sa pièce à
la hâte parce qu’on tente de la lui voler ! C’est la première fois qu’il publie. Il a désormais le statut
d’auteur.
Le 6 avril 1660, le frère cadet de Molière meurt. La charge de « tapissier valet de chambre du roi » lui
revient de nouveau. Il la gardera jusqu’à sa mort. Elle impliquait qu’il se trouve chaque matin au lever
du roi un trimestre par an. Il s’y rendit très assidûment, son exercice de la comédie ne l’empêchait pas
de servir le Roi…
Le 11 octobre 1660 « la Salle du Petit-Bourbon » devant être démolie, une nouvelle salle située dans
le Palais Royal est mise à disposition de « La Troupe de Monsieur » : c’est « le théâtre du Palais
Royal » qui sera partagé avec les comédiens italiens.
Le 24 juin 1661, la troupe crée « L’Ecole des maris », une petite comédie en trois actes, dont le succès
est tel que Nicolas Fouquet, surintendant des Finances, passe commande pour la fête à laquelle il a
convié le roi et sa cour pour le 17 août dans le cadre somptueux de son château de Vaux le Vicomte.
C’est la première fois que Molière crée une pièce pour la cour !
Connaissant le goût de Louis XIV pour les ballets, il crée « Les Fâcheux »,un nouveau genre : la
comédie-ballet. Pour concevoir et mettre au point le spectacle dans lequel s’insère sa comédie, et
intègre la musique et la danse, il collabore avec Jean-Baptiste Lully pour la musique, Pierre
Beauchamp pour la danse et Giacomo Torelli pour la scénographie.
A partir de cette expérience, les spectacles produits au Palais Royal rencontrent un public enthousiaste
et nombreux.
Le 26 janvier 1662, Molière épouse Armande, fille de Madeleine Béjart (de cette union naîtront 4
enfants).
Les Critiques, querelles, polémiques ? : Vrai
La création de « L’Ecole des femmes », le 26 décembre 1662, pièce dans laquelle il bouscule les idées
reçues sur le mariage et la condition des femmes attise les polémiques. Les détracteurs pointent des
indices d’immoralité et d’impiété… et l’attaquent sur sa vie privée, dans des querelles qui vont nourrir
les sujets d’entretien des salons parisiens. Molière réplique en vers,en juin 1663, dans la pièce « La
Critique de l’Ecole des Femmes » …, puis finira par composer car dans le même temps, Louis XIV
qui fait dispenser ses premières « gratifications aux gens de lettres »,l’en fait bénéficier. A cette
occasion Molière fait paraître un « remerciement au Roi », en vers libres, qui clos les polémiques ! (La
gratification sera renouvelée tous les ans jusqu’à sa mort).
« Le Tartuffe ou l’hypocrite »joué le 12 mai 1664, interdit par le clergé sera plus d’une fois remanié,
et enfin définitivement autorisé sous le titre « Le Tartuffe ou l’Imposteur » le 16 février 1669.
«Dom Juan et le Festin de Pierre », est interdit par le clergé, réécrit et accepté par protection royale.
Durant les quatorze saisons de son activité parisienne, entre 1659 et 1673, la troupe a joué 95 pièces
pour un total de 2 421 représentations, publiques ou privées. Il aura produit 34 pièces dont 4
comédies-ballets.
A sa disparition, la situation financière de Molière est plus que confortable : c’est un homme riche !
Pierrette SIADOUS
LES ARTS A TOULOUSE – Musée de Cluny – le 8 Décembre 2022
1300 – 1400 – Eclat d’un gothique méridional
Nous avons le plaisir de retrouver le Musée de Cluny après rénovation. L’Accueil visiteurs est
agréable et l’ensemble des salles a été réorganisée – permettant les visites par thème – notamment. En
passant nous jetons un œil sur les travaux effectués dans les thermes, notamment au niveau du
Frigidarium dont les structures mises à nu permettent de mesurer pleinement l’ingéniosité techniques
des ingénieurs du monde romain.
Notre sujet aujourd’hui est de découvrir Toulouse à son apogée. Une période où elle fait partie des
plus grandes villes de France avec Paris, Lyon, Orléans, Rouen…
Rattachée au royaume de France depuis 1271, la ville a gardé sa personnalité, tout en se développant
économiquement.
Elle profite notamment de l’installation à Avignon des Papes français, souvent très liés à l’Université
de Toulouse ou aux couvents des ordres mendiants implantés dans la ville, en particulier les
Franciscains (ou Cordeliers) et les Dominicains (ou Jacobins).
L’organisation de la ville est gérée par les membres élus du Conseil Municipal (ou Capitoulat) qui
dirigent la ville. Des privilèges et des libertés sont concédés aux habitants de la ville et des pouvoirs
sont concédés à un groupe de 24 notables appelés consuls dont 6 d’entre eux représentent les 6 parties
de la ville.
Des céramiques et poteries donnent un aperçu du mode de vie à Toulouse et de la table toulousaine.
Nous notons la beauté d’une stèle avec une épitaphe aux traits très fins, dédiée à St Jacques.
Plus loin, nous admirons une sélection de 4 chefs-d’œuvre provenant de la chapelle de Rieux, un
édifice toulousain disparu, représentant Jean Tissendier, évêque de Rieux, St-Paul tenant une épée, St
François d’Assise et St Jean l’Evangéliste :les plus belles sculptures polychromées du 14ème siècle à
l’échelle de la France et même de l’Europe, extraordinairement bien conservées. Des manuscrits
richement enluminés, tel le Missel de Jean Tissendier, aux dessins influencés par les modèles parisiens
et de l’art des peintres catalans ou italiens.
Puis nous sommes confrontés à une nouveauté dans la gestuelle de la Vierge-Marie : le déhanché de
« Notre-Dame du Palais », et celui de « Notre-Dame de Bonne Nouvelle », des statues toutes en
polychromes aux couleurs miraculeusement intactes… une merveille !
La place de l’orfèvrerie, quant à elle, est formidablement présente : buste en argent incrusté de pierres
précieuses, et reliquaires sertis d’or d’une extraordinaire beauté…
Les Missels et livres d’Heures enluminés…
Une extraordinaire croix en verre …
ET un admirable triptyque miniature,à volets mobiles, en ivoire, finement ciselé, une pure merveille
…Y sont représentés « La Passion du Christ » en 4 scènes, « l’Enfance du Christ » et « La Vierge »
entourée de 2 anges…
Terminent notre immersion dans l’art du Moyen Âge !
Pierrette SIADOUS